Diffusion Momentum, en collaboration avec la Ville de Victoriaville, la MRC d’Arthabaska et le ministère de la Culture et des Communications du Québec, revient pour une deuxième année avec ce projet proposé dans le cadre de l’entente de développement culturel, lequel permet de mettre en vitrine des artistes de la région sur la scène du Cabaret Guy-Aubert au Carré 150. Les arts de la scène de toutes disciplines sont visés par ce projet. Les artistes de la MRC d’Arthabaska prêts à livrer un spectacle de calibre professionnel en chanson, musique, danse, slam, cirque, théâtre, humour, poésie ou conte sont donc invités à poser leur candidature.
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Lunettes et verres recherchés, avant le 3 juin

Tel que prescrit par la politique Intégration des arts à l’architecture, à l’occasion de la construction d’un nouveau bâtiment qui bénéficie d’une part de financement public au Québec, une œuvre d’art habitera bientôt le nouvel espace culturel pour s'offrir à la vue des visiteurs.

C’est dans le cadre du processus de création de cette future œuvre d’art que son artiste, Claudie Gagnon, ainsi que Diffusion Momentum, invitent la population à faire don de ses verres ou lunettes usagés, avec ou sans leur monture et ce jusqu’au 3 juin.

« Ces verres, explique le président du conseil d’administration Guy Aubert, auront une seconde vie en se joignant à des milliers de lentilles récupérées par l’artiste. Ils serviront comme matière première dans la réalisation de son œuvre d’art. » Soulignons enfin qu’il est très rare que la participation citoyenne est demandée pour un projet issu de ce programme, particulièrement de cette envergure!

L’œuvre

À l’instar de l’architecte Éric Gauthier qui avait pour vision de construire « des espaces pour se voir et vivre ensemble des émotions », l’artiste Claudie Gagnon propose une œuvre qui s’insère admirablement dans le concept architectural du nouveau bâtiment, puisqu’elle rejoint les préoccupations qu’avait exprimées l’architecte quant à la luminosité et à la transparence du lieu. L’artiste propose de surcroît une œuvre composée en majeure partie de matériaux recyclés, tant pour poursuivre sa propre démarche d’artiste récupératrice que pour souligner les valeurs environnementales si chères à la Ville de Victoriaville. 

Du 8 au 19 août, le public aura d’ailleurs l’occasion d’apprécier de l’extérieur le travail d’orfèvre de Claudie Gagnon et de son équipe alors qu’ils assembleront patiemment les milliers de pièces dans une immense suspension de lentilles, à l’extrémité nord-est du piano nobile.  L’inauguration de cette œuvre sculpturale de grand format, créée sur mesure pour le Carré 150 et à laquelle la population aura collaboré, aura lieu le 1er septembre. C’est à ce moment que nous pourrons en découvrir toute sa splendeur et son originalité... de même que son nom!

« Nous sommes convaincus que l’œuvre de Claudie Gagnon apportera une valeur ajoutée et un signe distinctif au Carré 150, et ce pour toutes les années à venir », souligne la directrice générale et artistique de Diffusion Momentum, Roxanne Genest, qui a participé au processus de sélection des artistes pour ce programme mis de l’avant depuis 1961 par le ministère responsable de la culture au Québec.

L’artiste

Suivant la procédure habituelle prescrite par le programme qui s’est échelonnée sur une année, Claudie Gagnon a été sélectionnée parmi de nombreux artistes enregistrés dans le fichier national du ministère de la Culture et des communications. Artiste interdisciplinaire, Claudie Gagnon propose depuis 20 ans des œuvres ambitieuses et fantaisistes. L’artiste n’en est cependant pas à sa première création du genre. Travaillant à mi-chemin entre la performance et l’installation, Claudie Gagnon est reconnue tant pour ses tableaux vivants que pour ses réalisations sculpturales. En plus d’avoir exposé dans de nombreuses galeries et musées québécois,  elle est notamment l’artiste derrière COLLECTIONS – LE TEMPS SUSPENDU, une œuvre intégrée dans le cadre du même programme au Musée d’art de Joliette. À la fois denses et légères, ses installations permettent une pluralité de lectures et d’interprétations, tant par la complexité de leur construction que par l’originalité des lieux où elles sont présentées.